Cette montagne, invisible, telle que nous l'avons vue en arrivant au lac…
Le temps de planter la tente, d'aller chercher de l'eau, d'allumer le réchaud… cette montagne se découvrant alors, furtivement…
... se recouvrant ensuite, magnifiquement.
Cette montagne à notre réveil, sans aucun nuage… Couronnée par Orion… Et nous, buvant notre thé chaud, admirant…
Eh ! cette montagne, nous ne l'avons pas que regardée, nous l'avons gravie également !
Une moraine remontée de nuit,
un col atteint l'aurore là.
Un dédale de vires, des dalles, des petits couloirs. Quelques pas d'escalade facile. La main légère et le pied sûr, rocher pourri oblige.
Du lac, tout à l'heure, nous regardions le sommet. Du sommet, maintenant, nous regardons le lac,
l'espace immense.
De retour au bivouac, long piquenique au bord de l'eau, les yeux toujours fixés sur cette montagne… Cette montagne à présent au grand jour, en majesté, midi sonnant.
Et puis, comme toujours, une redescente bien longue et fatigante, agrémentée heureusement d'une dizaine de framboises !
Merci à Hélène et Philippe,
merci à cette montagne.